FW: [Iraq] WTO Storm Clouds Gathering over Iraqi Skies?

["farbuthnot" <asceptic@DELETETHISfreenetname.co.uk>]

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Dear CASI - re my 'vigilance' campaign, thought this well worth passing on.
French may be redundant, but the key words are obvious. Greetings to all for
Christmas and Eid and prayers for a conflict and sanctions free 2001 -
everywhere.


Dear Friends,

(As many of you know, NAFT - in Arabic, means petroleum! So NAFTA for Arabs
may be not far off!)

Just consider the following three news items that appeared yesterday about:

1) resumed air flights to Baghdad,

2) Thomas Pickering appointed as  senior vice president for international
relations with Boeing, and

3) Airbus' plans to replace Boeing as number 1 in the aerospace industry,
and to honor existing contracts with Iraq, against petulant cries of foul
from Bill Clinton:


Watch this space, it will be  major US - French confrontation over WTO
rules, and Iraqi sanctions are right at the heart of it all, with
Pickering's appointment.  Pickering is the one person who can be most
credited for putting the UN consensus to go to war against Iraq and to
impose sanctions on it, in place: see Phyllis Bennis' book, Calling the
Shots: How Washington Dominates Today's UN.

Regards,

M. Scott


1)
Sunday December 17, 1:22 pm Eastern Time
Airlines prepare to resume flights to Iraq - paper

BAGHDAD, Dec 17 (Reuters) - An Iraqi newspaper said on Sunday several
foreign airlines were making preparations to resume scheduled flights to
Baghdad, banned by sanctions since the 1991 Gulf War.

``Airlines of Jordan, Egypt, Yemen, United Arab Emirates and Russia have
made official requests to Iraq to start regular service and Iraq has
accepted,'' al-Thawra newspaper, organ of the ruling Baath Party, quoted
acting director-general of Iraqi Airways Ayad Abdul-Kareem as saying....

....Asked about a contract signed before sanctions were imposed a decade ago
with the European consortium Airbus to supply Iraq with five Airbus planes,
Abdul-Kareem said:

``The company is committed to the contract but it cannot implement it now
and contacts are on with the company.''

An Airbus delegation held talks in Baghdad in September and renewed the
European consortium's commitment to implement deals signed with the Iraqi
government once U.N. sanctions are lifted.

Aviation sources say Iraqi Airways, grounded since the Gulf War, has 37
planes including 15 Boeings and 22 Russian-built Ilyushins. Some of the
aircraft have been impounded at foreign airports for nearly a decade.

``Jordan and Tunisia do not mind handing back Iraqi planes,'' said
Abdul-Kareem. ``Work has already started to make them airworthy.''


2)

Wednesday December 13, 12:00 pm Eastern Time

U.S. Ambassador Thomas R. Pickering to Join Boeing as Head of Company's
International Relations
Currently U.S. Under Secretary of State for Political Affairs, Pickering To
Assume New Global Role for Boeing

SEATTLE, Dec. 13 /PRNewswire/ -- Phil Condit, chairman and chief executive
officer of The Boeing Company (NYSE: BA - news), today announced that
Thomas R. Pickering, U.S. Under Secretary of State for Political Affairs,
will join the company as senior vice president, International Relations,
signaling a significant milestone in the company's strategic global
efforts. Pickering's appointment will take place in January following his
retirement from the U.S. government and approval by the Boeing Board of
Directors.

In this newly created position, Ambassador Pickering, who will be based in
Washington, D.C., will oversee Boeing's increased dealings internationally,
and will focus on strengthening the Company's relationships around the
world, including those with foreign governments...


...Pickering holds the personal rank of Career Ambassador, the highest in
the
U.S. Foreign Service. In a diplomatic career spanning five decades, he has
served as U.S. ambassador to the Russian Federation, India, Israel, El
Salvador, Nigeria, and the Hashemite Kingdom of Jordan. Pickering also
served on assignments in Zanzibar and Dar es Salaam, Tanzania. From 1989 to
1993, he served as Ambassador and Permanent Representative to the United
Nations in New York...

[where his main role was as chief architect of the US/UN intervention in
Iraq, the Gulf War "coalition" and the sanctions... - see P. Bennis,
"Calling the Shots"....MKS]


....With headquarters in Seattle, The Boeing Company is the largest
aerospace
company in the world and the United States' leading exporter. It is the
world's largest manufacturer of commercial jetliners and military aircraft,
and the largest NASA contractor. The company's capabilities in aerospace
also include rotorcraft, electronic and defense systems, missiles, rocket
engines, launch vehicles and advanced information and communication
systems. The company has an extensive global reach with customers in 145
countries and manufacturing operations throughout the United States, Canada
and Australia.



3)

Airbus lance officiellement l'A380
mardi 19 décembre - 19h20

TOULOUSE (AFP) - Airbus a officiellement lancé l'A380, qui donnera pour la
première fois à l'avionneur européen une gamme plus complète que celle de
son grand rival américain Boeing, seul jusqu'ici sur le marché des très gros
porteurs.
Les actionnaires d'Airbus - le groupe aéronautique européen EADS (80% du
capital) et le Britannique BAE Systems (20%) - ont donné leur aval au
lancement industriel de l'avion géant de 555 sièges, lors d'un conseil de
surveillance à Toulouse.
L'avion à double pont sera le plus onéreux programme de l'aviation civile:
10,7 milliards de dollars (12,2 milliards d'euros). Plus gros que le Boeing
747 (400 places), l'A380 pourra transporter de 480 à 650 passagers, jusqu'à
800 en version charter. Le premier vol est prévu fin 2004 et la mise en
service début 2006.
La production de l'Airbus A380 menace de provoquer une nouvelle guerre
commerciale entre Bruxelles et Washington, déterminés à défendre les
intérêts de leurs champions aéronautiques respectifs. Après les accusations
lancées lundi par Clinton sur le caractère déloyal des aides publiques au
consortium européen, la Commission de Bruxelles a répliqué dès mardi en
mettant en cause les subventions indirectes à Boeing.


Avec l'A380, Airbus veut se faire plus gros que Boeing
mardi 19 décembre - 19h05

TOULOUSE (AFP) - Airbus a officiellement lancé, mardi, sa citadelle volante,
baptisée A380, qui donnera pour la première fois à l'avionneur européen une
gamme plus complète que celle de son grand rival américain Boeing, seul
jusqu'ici sur le marché des très gros porteurs.
Les actionnaires d'Airbus - le groupe aéronautique européen EADS (80% du
capital) et le britannique BAE Systems (20%) - ont donné leur aval au
lancement industriel de l'avion géant de 555 sièges, lors d'un conseil de
surveillance tenu dans les locaux d'Airbus à Toulouse.
Les responsables d'Airbus ont rivalisé de superlatifs et de remerciements
pour saluer "le grand défi" ou "la percée décisive pour Airbus" que
représente cet appareil, lors d'une conférence de presse organisée à côté
d'une maquette grandeur nature de l'appareil, dans un hall immense.
L'avion à double-pont sera le plus onéreux programme de l'aviation civile :
son coût global est évalué à 10,7 milliards de dollars (12,2 milliards
d'euros), et ne sera pas dépassé, ont assuré les responsables d'Airbus.
Plus gros que le Boeing 747 (400 places), l'A380 pourra, selon les versions,
transporter de 480 à 650 passagers, et même jusqu'à 800 en version charter.
Les premiers éléments de l'avion devraient être livrés en 2003 à Toulouse,
lieu d'assemblage. Le premier vol est prévu fin 2004 et la mise en service
début 2006.
D'où vient le nom A380 ? A3 comme pour tous les appareils de la famille
Airbus, dont le plus grand avion en service actuellement est le
long-courrier A340. Quant au 8, il suggère l'idée du double pont, a expliqué
le patron d'Airbus, Noël Forgeard.
Airbus a déjà reçu 50 commandes fermes et 42 options supplémentaires pour
cet appareil, venant des compagnies aériennes Qantas, Singapore Airlines,
Air France, Dubaï Emirates, Virgin Atlantic et du loueur américain ILFC.
La célébration de mardi aurait été parfaite sans les déclarations du
président américain Bill Clinton, qui s'est élevé, lundi, contre une
concurrence qu'il juge faussée en raison des avances remboursables octroyées
par les gouvernements européens pour financer une partie du développement de
l'A380.
"Nous ne recevons pas plus de soutien qu'ils n'en ont de leur côté", a
rétorqué Jean-Luc Lagardère, coprésident du conseil de surveillance
d'Airbus.
"Airbus reçoit des prêts remboursables à des conditions commmerciales. Les
gouvernements investissent (...) et Airbus leur paie des intérêts. Cela est
conforme aux acccords de 1992 entre l'Union Européenne et les Etats-Unis", a
sobrement fait valoir M. Forgeard.
L'accord de 1992 autorise des aides directes à la construction d'avions de
transport civil d'au moins 100 places jusqu'à 33% du coût du programme, une
clause s'appliquant à Airbus. Cet accord permet aussi à Boeing de recevoir
des aides indirectes.
M. Forgeard a aussi écarté les prophéties de Boeing, "selon lequel il n'y a
pas de marché pour cet avion, car les Américains disaient la même chose en
1984 lors du lancement de l'A320, vendu depuis à 1.000 exemplaires".
EADS évalue le marché des très gros porteurs, y compris cargo, à 1.500
unités d'ici 2020, et compte s'en arroger "modestement" au moins la moitié,
selon M. Lagardère.
M. Forgeard a par ailleurs assuré que l'appareil offrirait "un coût par
passager inférieur de 17% aux avions actuels", ne nécessiterait "pas de
changement majeur des infrastructures aéroportuaires", et offrirait "35% de
plus de place par passager".
Au lendemain du 30ème anniversaire d'Airbus Industrie, MM. Lagardère et son
homologue allemand Manfred Bischoff ont rappelé le chemin parcouru depuis ce
jour de 1970 ou quelques ingénieurs se réunissaient dans l'espoir de
concurrencer un jour les Américains.
Airbus vend désormais autant d'avions que Boeing, et le consortium va se
transformer en société de droit privé, Airbus Integrated Company (AIC), au
début de l'an prochain.



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